samedi 5 juillet 2008

A bord du Darjeeling Limited - Fête du cinéma


Quoi, par qui, avec qui?
A bord du Darjeeling Limited (qu'on appellera dès cette seconde AbdDL, si vous le voulez bien) (oui les majuscules sont placées précisément sur ces mots de façon totalement arbitraire), c'est le truc plus loufoque-tu-meurs, absolument sans queue ni tête, où il est censé y avoir une histoire, mais où ça dérape complet, de sorte que le film est une série d'impros plus folles les unes que les autres.
Le réalisateur est Wes Anderson, un américain. C'est son cinquième film, et avec AbdDL, il réussit, une fois encore, à imposer son style si personnel et décalé.
Le casting, c'est du lourd, il réunit trois hurluberlus qui composent un trio parfait, Adrien Brody (Le pianiste de Polanski), Jason Schwartzman (neveu de F. F. Coppola, on a pu l'apercevoir dans pas mal de films pas très connu, dont l'opus Marie-Antoinette de Sofia Coppola) et Owen Wilson (grand habitué des films d'Anderson, on l'a également vu dans Starsky et Hutch, ou encore Serial Nocer).

De quoi qu'ça cause?

Le film en lui-même est précédé d'un court-métrage, Hôtel Chevalier qui présente encore du lourd, réunissant Nathalie Portman et Jason Schwartzman. (Pas la peine de se le demander, OUI, elle est encore et toujours sublime.), dans les rôles d'un homme et de sa maîtresse qui vient lui rendre visite à Paris.
C'est très bien filmé, il y a une ambiance particulière à laquelle j'ai vraiment adhérée.





Passons au long métrage. C'est donc l'histoire de trois frères, les Whitman. Peter (Adrien Brody), et Jack (Jason Schwartzman) Whitman ont été invité par leur grand frère Francis (Owen Wilson) (celui qui a des pansements), à un voyage spirituel pour se retrouver tous les trois, un an après la mort de leur père, alors qu'ils ne se sont pas vus depuis l'enterrement.



Commence alors un périple, prenant place dans le train qui les emmène en Inde, dans lequel les trois frères vont se dévoiler les uns aux autres, avec beaucoup de méfiance et de suspicion au début, et vont devoir se dépatouiller tous les trois, avec leurs peurs (Peter qui n'assume pas sa future paternité), et leurs rancœurs (Francis reproche à Peter de se croire préféré de leur défunt père).
Mais ce voyage familiale cache un autre but, non dévoilé par Francis: retrouver leur mère faite nonne dans un couvent de l'Himalaya.

Pourquoi c'est bien (ou pas) ? 15.5/20
C'est bien parce que c'est léger, et des fois, ça fait du bien, de voir un film sans se prendre la tête sur le contenu philosophique. C'est loufoque, c'est surprenant, c'est déstabilisant, bref, Anderson arrive à nous entraîner dans son monde, et on suit, et on ne s'ennuie pas une minute, on a pas le temps, parce que ça bouge tout le temps.
C'est bien parce que les paysage sont sublimes, toute personne attirée par l'Inde verra son attirance décuplée après avoir vu ce film.
C'est bien grâce au super trio Brody/
Schwartzman/Wilson, qui fonctionne à merveille, qui nous fait rire tout le long du film. Tous les trois, c'est un peu un trio d'anti-héros, frôlant souvent le ridicule, qui font comme ils peuvent, mais se plantent parfois, sont drôles souvent, et attachants, tout le temps.
Un très, très bon moment.

1 commentaire:

flou a dit…

j'ai adoré... et pourtant je l'ai vu en VO (donc y'a eu des passage sencore plus incompréhensibles que le reste pour moi)... c'est aussi parce que j'aime beaucoup Brody... c'est vraiment le type de film qui me plait, visuellement déjà il est magnifique (meme si on comprend pas tout! ;)