dimanche 6 juillet 2008

Fashion Obsession du Moment, bonjour...

Une de mes F.O.M., qui m'obsède depuis que les franges ont assailli notre quotidien et nos faibles esprits de modasses ecervelées (j'y vais un peu fort, un peu d'auto-tolérance, que diable!), c'est (encore) une paire de chaussures.

Je pense plus sur ce modèle-ci, il me fait tourner la tête:


Mais celui-là n'est pas mal non plus...


Je n'y peux rien, je les rouve parfaites, je trouve qu'elles vont avec tout, qu'elles structurent et donnent ce petit truc en plus à une tenue un peu classique.



Je me tâte encore un peu, mais je pense que je vais me lancer, très bientôt.

Et vous, les minnetonka, grave ça dech', ou no way?

samedi 5 juillet 2008

J'ai toujours rêvé d'être un gangster - Fête du cinéma

Quoi, par qui, avec qui?
Deuxième long métrage de Samuel Benchetrit, il se compose de 4 histoires, tournant toutes autour d'une cafétéria, se son parking et d'une nationale.
C'est filmé en noir et blanc, ça fait vieux film, et en même temps, l'ambiance cocasse qui y règne casse cette impression de film parcheminé, comme une sorte de paradoxe attendu.
On y retrouve un casting ****, avec par exemple, répartis dans les différentes scènes, Anna Mouglalis (épouse de Samuel Benchetrit, c'est elle qui fait l'affiche du film, avec leur fille; sinon, vous l'avez surement vue en tant qu'égérie de Chanel), Edouard Baer, Jean Rochefort, Arno, ou encore Alain Bashung, pour ne citer qu'eux.



De quoi qu'ça parle?
On alterne donc entre une histoire de braqueur novice ratant son braquage, une bande de vieux bandits qui se retrouve, deux vieux chanteurs parlant d'un tube volé, ou encore deux kidnappeurs très amateurs voulant demander une rançon pour une adolescente suicidaire, et délaissée par son père.
Les acteurs sont excellents, notamment les deux kidnappeurs (Bouli Lanners et Serge Larivière), moins connus que les autres, mais franchement tordants.
Toutes ces histoires, semblant distinctes, se révèlent concorder de façon tout à fait étonnante, jusqu'à l'original épilogue.



Pourquoi c'est bien (ou pas) ? 17/20

J'ai trouvé ça vraiment hilarant, ça faisait longtemps que j'avais pas autant ri que durant la scène des kidnappeurs amateurs.
Benchetrit sait être drôle, mais son film conserve une bonne dose d'émotion, notamment grâce à sa manière de filmer, avec de gros plans, je pense ici particulièrement à l'histoire des 5 septuagénaires braqueurs qui se retrouvent.
C'est difficilement descriptible, cdans la mesure où il n'y a pas de véritable histoire, juste un fil conducteur qu'on découvre avec un étonnement ravi tout au long du film.
Mais, désopilant, brillant, original, drôle, très bien joué, surprenant, bien filmé... Que demander de plus?

A voir.

A bord du Darjeeling Limited - Fête du cinéma


Quoi, par qui, avec qui?
A bord du Darjeeling Limited (qu'on appellera dès cette seconde AbdDL, si vous le voulez bien) (oui les majuscules sont placées précisément sur ces mots de façon totalement arbitraire), c'est le truc plus loufoque-tu-meurs, absolument sans queue ni tête, où il est censé y avoir une histoire, mais où ça dérape complet, de sorte que le film est une série d'impros plus folles les unes que les autres.
Le réalisateur est Wes Anderson, un américain. C'est son cinquième film, et avec AbdDL, il réussit, une fois encore, à imposer son style si personnel et décalé.
Le casting, c'est du lourd, il réunit trois hurluberlus qui composent un trio parfait, Adrien Brody (Le pianiste de Polanski), Jason Schwartzman (neveu de F. F. Coppola, on a pu l'apercevoir dans pas mal de films pas très connu, dont l'opus Marie-Antoinette de Sofia Coppola) et Owen Wilson (grand habitué des films d'Anderson, on l'a également vu dans Starsky et Hutch, ou encore Serial Nocer).

De quoi qu'ça cause?

Le film en lui-même est précédé d'un court-métrage, Hôtel Chevalier qui présente encore du lourd, réunissant Nathalie Portman et Jason Schwartzman. (Pas la peine de se le demander, OUI, elle est encore et toujours sublime.), dans les rôles d'un homme et de sa maîtresse qui vient lui rendre visite à Paris.
C'est très bien filmé, il y a une ambiance particulière à laquelle j'ai vraiment adhérée.





Passons au long métrage. C'est donc l'histoire de trois frères, les Whitman. Peter (Adrien Brody), et Jack (Jason Schwartzman) Whitman ont été invité par leur grand frère Francis (Owen Wilson) (celui qui a des pansements), à un voyage spirituel pour se retrouver tous les trois, un an après la mort de leur père, alors qu'ils ne se sont pas vus depuis l'enterrement.



Commence alors un périple, prenant place dans le train qui les emmène en Inde, dans lequel les trois frères vont se dévoiler les uns aux autres, avec beaucoup de méfiance et de suspicion au début, et vont devoir se dépatouiller tous les trois, avec leurs peurs (Peter qui n'assume pas sa future paternité), et leurs rancœurs (Francis reproche à Peter de se croire préféré de leur défunt père).
Mais ce voyage familiale cache un autre but, non dévoilé par Francis: retrouver leur mère faite nonne dans un couvent de l'Himalaya.

Pourquoi c'est bien (ou pas) ? 15.5/20
C'est bien parce que c'est léger, et des fois, ça fait du bien, de voir un film sans se prendre la tête sur le contenu philosophique. C'est loufoque, c'est surprenant, c'est déstabilisant, bref, Anderson arrive à nous entraîner dans son monde, et on suit, et on ne s'ennuie pas une minute, on a pas le temps, parce que ça bouge tout le temps.
C'est bien parce que les paysage sont sublimes, toute personne attirée par l'Inde verra son attirance décuplée après avoir vu ce film.
C'est bien grâce au super trio Brody/
Schwartzman/Wilson, qui fonctionne à merveille, qui nous fait rire tout le long du film. Tous les trois, c'est un peu un trio d'anti-héros, frôlant souvent le ridicule, qui font comme ils peuvent, mais se plantent parfois, sont drôles souvent, et attachants, tout le temps.
Un très, très bon moment.

Valse avec Bachir - Fête du cinéma


Quoi, par qui, avec qui?
Valse avec Bachir
, c'est non seulement un film sélectionné au festival de Cannes, catégorie "je compépéte pour la Palme d'or", s'il vous plaît, mais c'est aussi le premier long métrage documentaire d'animation de l'histoire.
C'est aussi un film au réalisateur loufoque, Ari Folman, israélien de 46 printemps, qui décide dans les année 80' de faire un tour du monde en solitaire, pour s'apercevoir deux pays et deux semaines plus tard qu'il n'est pas fait pour ça.
Une personne "ordinaire" (pas de débat philosophique aujourd'hui, genre "mais qu'est ce que la normalité, l'ordinaire?"non-non-non) serait retournée chez elle, bon, un peu la queue entre les jambes, un peu penaud, un peu "ouais, c'est vrai les gars, j'ai voulu faire mon aventurier, mon Vasco de Gama des temps modernes, et là, beh, je rentre déjà quoi, ça craint".
Que neni. Ari Folman, c'est plutôt le genre de gars à se poser en Asie, dans une pension, et continuer d'écrire à ses amis pour leur raconter un tour du monde qu'il ne fait pas, imaginaire, en somme.
Le casting réunit seulement des voix, puisque c'est un film d'animation, mais avec la particularité que le personnage principal est Ari Folman lui-même, se mettant en scène dans son propre rôle de témoin des massacres des camps de palestiniens de Sabra et Chatila. En effet, ayant fait son service militaire dans les années 80, il a été envoyé au Liban, et assiste au massacre de ces camps par des milices Phalangistes chrétiennes. Donc, c'est lui jeune qui vous voyez sur l'affiche, lui maintenant croqué à droite, et lui en réalité en dessous.



De quoi qu'ça cause?
C'est le moment de vous remémorer des bribes du programme de Terminale en histoire. Vous vous souvenez du conflit israélo-palestinien, la guerre des six jours, la guerre du Kippour, la guerre du Liban?
Sabra et Chatila, ça vous parle?
L'histoire est simple: il s'agit d'un homme (Ari Folman, donc), qui, un soir, discute avec un vieil ami, qui lui raconte un cauchemar qu'il fait de manière récurrente. Après réflexion, les deux voient dans ce rêve un lien avec leur expérience en tant que soldats de Tsahal (l'armée israélienne), pendant la première guerre du Liban. Ari se rend alors compte que, lui, ne se souvient de rien, et décide de partir à la recherche de ses souvenirs, à la rencontre des ses anciens camarades éparpillés dans le monde entier, pour se remémorer ce qu'il a vécu.
Et, en fait, tout le film tourne autour du massacre de ces camps.

Pourquoi c'est bien (ou pas) ? 14.5/20
D'abord, c'est bien, parce que c'est une histoire vraie, ça se sent, et ça a comme un goût d'urgence. Le réalisateur, réel témoin de ces massacres, a réellement oublié ce qu'il a vu là-bas, et ce film traduit cette incapacité à se rappeler, et c'est d'ailleurs une de ses vocation.
C'est bien aussi car ça permet de voir les évènement du point de vue d'un militaire, témoin rendu impuissant devant ces massacres. Les autorités israéliennes sont au courant de ce qu'il est en train de se passer, ne font rien, et on sent l'impuissance de ce jeune soldat, que les enjeux dépassent, qui ne comprend pas tout. Cela aide une fois de plus à comprendre que tout n'est pas noir et blanc, il n'y a pas que les méchants d'un côté et les gentils de l'autre.
C'est bien parce que le fait que ce soit un film d'animation dédramatise, et permet de montrer des choses un peu délicates, ou taboues. Du coup, il aborde ce sujet qui reste quand même pas évident pour un israélien, il s'agit quand même du massacre d'un camp de palestiniens. En plus, c'est très esthétique, les dessins sont vraiment beaux, il y a des très belles images pendant le film.
C'est un film dur, mais qui évite brillamment les stéréotypes manichéens, qui émeut, et qui aide à comprendre un peu plus un évènement tragique, et pas vraiment reluisant de l'histoire humaine.

lundi 23 juin 2008

A la quête d'Haring



Ces petits personnages vous disent peut-être quelque chose... Mais où, où les avez vous bien vu?
Qui en est l'auteur?


Pour faire court, et ne pas trop vous barber, Keith Haring est né en 1958, et décédé en 1990, des suites du SIDA.
On l'appelle le peintre qui «vivait chaque jour comme si c’était le dernier».
C'est un pote de Basquiat, de Wahrol, bref, un pur produit du mouvement Dada né en echo au développement de la société de consommation dans les années 80.



Sa période la plus prolifique est de fait de 1980 à sa mort, en 1990; à ce moment là, tout est bon pour lui permettre de s'exprimer, les murs, dans les métros, dans la rue, sur des voitures, des bâches, des plaques de métal.
Rythme qu'on pourrait aisément qualifier de frénétique.

Lorsqu'on se balade dans l'exposition, une chose frappe: la redondance des thèmes abordé par l'artiste, et la manière dont il s'en sert. Il propose en fait une réflexion extrêmement imagée.
Les thèmes redondants comme la religion, le chaos, la puissance de la télévision (médias), ou la suprématie de l'argent, sont symbolisés par des croix, et même des représentations bibliques du Christ et de la Vierge, dans la toute fin de sa vie, des créatures monstrueuses dévorant des humains, des télévisions géantes, des dollars et des couronnes. Ça débouche souvent sur une toile très tourmentée, on sent vraiment un esprit torturé, qui se bat avec toutes ces thématiques, qui les rejette violemment.

Petit extrait...


Sources: Un très beau livre que j'ai acheté à la sortie, dans la boutique. 75 E, et qui les vaut.



Bref pour les Lyonnais, allez la voir, elle vaut vraiment le coup.

Exposition Keith Haring, au MAC de Lyon, Cité Internationale, jusqu'au 13 juillet.
Liens utiles:
Site du MAC
Horaires du musée
Page de l'exposition
Tarifs: gratuit pour les -18 , 6 euros pour les étudiants, 8 euros en plein tarif.

dimanche 22 juin 2008

Pan à moi !

Depuis quelques temps, parmi mes moultes et moultes Fashions Obsessions du Moment (FOM pour les intimes), se trouvait un joyeux et estival nouveau venu.


Vu dans pas mal de Membres Influents de la Blogosphère (MIB), il m'est vite devenu incontournable, voire vital, pour moi, d'en trouver un à mon tour.


Je veux bien entendu parler du Panama.


J'en avais trouvé un joli sur asos, ici.


Pas trop cher (12£), et plutôt très sympa.


Mais je m'étais dit... Pourquoi se presser?
Attends de trouver le Pan à Toi, que diable!

J'avais du coup un peu oublié cette affaire chapeauteuse, quand, un vendredi soir, en rush pour faire les courses pour un Barbeuc' avec la bande, je tombe sur Lui, de façon la plus inopportune, inattendue qui soit.
Et ce fût l'amûr at the first sight, comme le couine l'amie Kylie; comme on dit, veni, vedi, vici, prixi. (comment ça ça existe pas?)

Et là, le malheur s'abat sur moi.
Je n'ai pas emporté mon portefeuille.
Et, le must du must:(Ô, malheur qui m'accable!) il en reste un seul (forcément, sinon ce serait même pas rigolo de raconter) dans ma taille.

Voyant ma détresse "muette", un gentil coupin me donne les 5 euros, parce que "Allez, il est joli ce chapeau" (ô, doux euphémisme).


Voilà mon nouvel Amoureux.

Une soirée au lac.









En partance pour une bien sympathique soirée...
























... Au lac d'Anse.